SLOW TOUTE AU TRAVAIL

Slow toute:  Quand le travail est une source d’angoisse

Par Myriam

Avez-vous déjà eu un emploi sur appel? Un emploi sans permanence où votre employeur vous envoie sur différents lieux de travail et/ou sur des quarts de travail variables selon ses besoins? Pour le vivre depuis un moment, je peux vous confirmer que ce n’est pas facile!

Au début, j’étais constamment angoissée. J’étais perpétuellement la petite nouvelle, la remplaçante, celle qui avait besoin d’aide pour tout. J’ai commencé à faire de l’eczéma et mes nuits étaient de plus en plus courtes. Je réfléchissais constamment à comment j’aurais pu mieux faire ou à comment j’aurais pu davantage aider telle personne. Mon cerveau n’arrêtait jamais. Je pleurais dès que quelqu’un levait le ton ou s’impatientait devant moi. J’étais épuisée et je venais tout juste de commencer ce nouvel emploi. Je n’y arrivais pas. Je n’arrivais plus à me concentrer.

Mon médecin a demandé à ce que l’on réduise mes heures de travail. Pourtant, je ne faisais pas plus que 35 heures par semaine. Mon problème, c’est que je ne décrochais jamais et que j’avais constamment cette impression d’échec.

C’était l’automne dernier. J’ai toujours adoré cette saison pour ces magnifiques paysages colorés et l’ambiance cosy qui vient avec les journées plus fraiches. J’ai consulté mon programme d’aide aux employés. La psychothérapeute que l’on m’a attitrée m’a beaucoup aidé à m’ouvrir les yeux et à changer ma façon de voir les choses.

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Changer de perspective

Au fil du temps, j’ai constaté que chaque nouvelle chaise où l’on m’assoyait m’apportait de nouvelles connaissances et me permettait de bonifier les informations que je pouvais partager avec les clients, mais aussi avec mon équipe. Il m’a fallu du temps ou plutôt il a fallu que je ME donne le temps et que j’accepte de ne pas toujours être à la hauteur. Quand on est constamment la remplaçante, il est difficile de faire les tâches aussi rapidement que celles qui le font depuis plusieurs années. Il ne faut surtout pas le prendre personnellement!

J’ai appris à mieux m’organiser. J’ai créé des procédures, des listes de tâches et différents outils pour m’aider. J’ai maintenant un cartable complet, ma « bible », qui me suit partout au travail. De cette façon, j’ai moins l’impression de déranger mes collègues en leur demandant de me répéter encore une fois comment procéder. J’ai toutes les réponses dans ma bible!

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J’ai rapidement repris confiance, j’avais déjà toutes les forces en moi. J’avais seulement oublié. C’est ça l’anxiété, ton cerveau part dans tous les sens. Il pense à trop de choses et n’arrive pas à se concentrer. Alors on panique.

Quand je sens le tout monter, je respire et me recentre.

Je connais mes outils, mes forces et mes ressources. Ça va bien aller!

Ralentir au travail quand tout roule à toute vitesse, ce n’est pas facile. Il ne faut pas oublier de prendre nos pauses, nous y avons droit et ça fait tellement de bien physiquement et surtout mentalement. Sortons prendre l’air. Changeons-nous les idées. Prenons le temps de ne penser à rien. Nous reviendrons revigorés, l’esprit libre et prêt à affronter toutes les épreuves!

Bref, nous ne sommes pas des machines. On y va une chose à la fois.

Ralentir nous permet de rester plus facilement en contrôle et de mieux accomplir nos tâches.

Soyons gentils avec nous-mêmes. On fait de notre mieux et c’est ça le plus important!

Myriam.

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