Depuis quelques temps, les médias indépendant parlent de décroissance économique comme solution concrète à l’avenir incertain de l’humanité.
En y réfléchissant bien, je crois que cette notion devrait aussi être appliquée au niveau personnel…
La croissance personnelle (ou professionnelle), ça devient épuisant à la longue: prendre de l’expansion, toujours être en quête de croissance, toujours attendre plus de la vie, des autres, de notre travail, de nos relations… ouf!
Un moment donné, il faut s’arrêter et se demander: est-ce que j’apprécie réellement ce que j’ai déjà accompli dans ma vie?
Faire retraite à l’intérieur de soi, ÊTRE, faire les choses parce qu’elles nous font vibrer, pas parce que l’on désire qu’elles nous rapporte la reconnaissance extérieure.
Dans l’ère de Facebook-Instagram, c’est tellement facile de se perdre dans une fausse quête de ma-vie-est-trépidante-tout-le-temps, alors qu’en fait, notre quête devrait être toute simple et se concentrer sur nos désirs profonds, et nos cycles aussi.
Parce que c’est impossible d’être dans la performance en tout temps… pour TOUT LE MONDE.
À toujours se fixer de grands objectifs, détaillés à l’extrême, quantifier tout ce que l’on désire voir se réaliser … bien ça finit par nous faire croire que l’on ne réussit pas!
On finit par se mettre de la pression, à avoir peur du vide, à tenter de tout contrôler, de prévoir, re-prévoir…
L’anxiété de performance, en croissance personnelle? Ben oui! On est rendu là. Parce que notre société d’extrême consommation (et oui, je considère les réseaux sociaux comme étant de la consommation: on consomme l’image des autres) a même réussie à nous faire croire que notre bien-être aussi est quantifiable.
Ne faites pas les choses pour être aimé: faite-les pour être dans votre vérité. Ce qui fait du sens pour vous right now, instant par instant.
Cette année, je me fixe des objectifs pour moi, avec des mots qui me font vibrer, qui me font du bien et qui sont souples.
Pas de chiffres, pas de dates précises… juste des expériences de vies à manifester.
Parce que mes intentions ne peuvent pas devenir un échec: ce sont des expériences de plus dans mon bagage.
Et si tout cela ne se passait pas comme prévu? Et bien c’est ça la beauté de la vie: ne pas savoir, s’adapter, et profiter à fond de tout ce qu’elle nous enseigne.
Mettre en action ce qui me fait du bien, ce qui est bon pour mon corps et pour mon esprit, pour la planète aussi.
Pour moi.
Pour toi.
Pour Nous.
Karine